Au pire de la varicelle
Depuis le premier bouton de Lynn, voici donc 2 semaines et demi que nous nous trainons la varicelle et ce n'est pas là d'être terminé, le temps que Maxime passe aussi par les phases croûtes et cicatrisation. Comme pour toutes les maladies, quand minette mijote dans une petite fièvre autour de 38°C, Maxime se retrouve terrassé par un gros 40°C. 2 semaines et demi que nous n'avons pas vu nos petits amis. Les enfants manquent de divertissements collectifs avec éclats de rire partagés entre gnomes. Heureusement ils ont l'un l'autre et puis je "suis à la maison". La rentrée approche, la dernière passée au fond de mon lit (si leur sommeil le permet), mais c'est un peu la mienne quand même étant donné que je reprendrai dans le courant de l'année scolaire. Alors je me projète, un peu, je me redéfinis, j'alterne appréhension et sérénité. Je connais beaucoup d'enfants qui feront leur première rentrée cette année. Certains que nous côtoyons souvent, d'autres de l'autre côté du clavier. Nous nous resterons sur le quai pour un temps encore et nous écouterons avec intérêt le récit de chacun.
Dans l'immédiat il faut aider petit Lou à supporter cette phase désagréable de la maladie. Les vésicules se forment, brûlantes, aux endroits les plus improbables. Oreilles, paumes des mains, plante des pieds, parties privées, bord de paupière, coin de lèvre. Sous l'oeil gauche ça lui fait l'effet d'un coquard. On dit que s'ils sont trop jeunes l'immunisation n'est pas totale et la maladie peut revenir plus tard. Je connais trois petites filles à qui s'est arrivé. Une maladie dite anodine, qui est quand même difficile à traverser, et la chaleur aggrave l'inconfort.
En photos ça donne ça: