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MinutePapillon8
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18 mai 2009

Et mon coeur fait boom boom

On constate un BOOM des jumeaux, c'est comme ça que le titre les journaux.

Il n'y a qu'à le constater dans notre quotidien, je suis sûre que presque tout le monde connait au moins un couple de jumeaux. Il n'est pas rare que d'autres mamans de jumeaux m'interpellent et elles sont nombreuses, hier encore lors d'une brocante "vous avez eu garçon et fille? Moi j'ai eu deux garçons. Ils ont 2 ans et demi". Si vous n'en connaissez pas vous aurez surement entendu parler de ces célébrités devenus parents de multiples, dans le désordre: Angélina Jolie, Jennifer Lopez, Marcia Cross, Charlie Sheen, Dennis Quaid, Patrick Dempsey, Elodie Gossuin, Denis Brogniard, Julia Roberts, Geena Davis, Clovis Cornillac, c'est que m'apprend un rapide tour de toile (que je viens de compléter avec des liens photos pour ceux qui se demandent qui est qui, parce qu'on est tous un peu curieux)

Pour moi la maternité façon boomboomdoble est ma norme, mon quotidien. J'oublie que ça reste exceptionnel bien que de moins en moins rare. C'est bien moins compliqué qu'on se l'imagine...oui, comme il est aisé de dire ça quand enfin on peut dormir la nuit, n'est-ce-pas? Si le printemps dernier a vu germer l'amour avec les craintes, doutes et maladresses qui accompagnent les jardiniers en herbe, cette année nous offre le printemps du grand 'épanouissement. Parfois je regarde en arrière et je me rappelle qu'alors arrivé 21h nous étions encore entrain de batailler pour endormir petite Lynn avant la nuit pointillée qui allait suivre. Les pleurs auxquels je ne pouvais répondre, occupéepar l'un ou l'autre, étaient des déchirements et une fois seule je comptais souvent les heures jusqu'au retour du papa. Le bonheur arrive souvent en mi teintes mais cela vaut de  la peine de s'y accrocher. On peut se sentir dépassé, épuisé et ne pas regretter un instant ce double bonheur qu'on a fait notre. A présent nous avons tous trouvé nos marques et le monde est notre écrin. Bien que très différents et indépendants l'un par rapport à l'autre, ils appréhendent ce monde côté à côté et leurs fous rires auxquels on ne comprend rien ont commencé a fuser dans la maison. Ils se forgent leur histoire commune en mêlant leurs joies et apprennent le plaisir de voir la vie à deux, de se faire l'écho des émotions de l'autre.

Grossesses tardives, hormones chamboulées (pollution? mutation?), imaginez si les grossesses gémellaires devenaient la norme de demain... Jumeaux le monde sera à vous!

Plus sérieusement, la constatation de cette hausse fera t-elle avancer les choses pour nous? Rien que la possibilité d'avoir des caddies avec deux sièges enfants pourraient changer notre quotidien, peut-être un futur filon en or pour un entrepreneur.

Voici l'article concernant le boom des jumeaux publié dans la presse:

En trente ans, les grossesses gémellaires ont augmenté de 80 %. Les familles de «multiples» demandent aux pouvoirs publics de mieux prendre en compte le phénomène.

Depuis les années 1970, les naissances gémellaires ont augmenté de 80 % en France. Un «jumeaux boom», selon Gilles Pison, directeur de recherches à l'Ined (1). L'expression ne serait pas trop forte, selon lui, pour décrire ce phénomène qui, autrefois réduit à 0,9 % des naissances, dépasse aujourd'hui 1,6 %. Ainsi, sur les quelque 800 000 accouchements annuels, 12 000 à 13 000 concernent des jumeaux. Ce «quasi-doublement» en trente ans, observe Gilles Pison, s'est également produit dans les autres pays développés.

 

Deux facteurs l'expliquent. D'abord, le retard des maternités. Physiologiquement, les chances d'une grossesse gémellaire augmentent avec l'âge. Or, en France, l'âge moyen au premier enfant est passé de 27 ans à presque 30 ans. Enfin, le développement des traitements pour lutter contre la stérilité - les fécondations in vitro, mais aussi les stimulations hormonales - a fait exploser les chiffres. Il expliquerait les deux tiers de la hausse, les maternités tardives en expliquant un tiers. Les naissances triples, elles, sont toujours aussi rares (198 en 2007).

Outre les conséquences matérielles pour un nombre de familles de moins en moins négligeable, ce phénomène a un enjeu en matière de santé publique. Alors qu'elle semblait acquise sur ces dernières décennies, «la baisse de la mortalité infantile se trouve ralentie par la hausse de la fréquence des naissances multiples », alerte Gilles Pison, qui rappelle que les jumeaux sont quatre à cinq fois plus exposés à un décès à la naissance qu'un enfant né unique. Jusqu'alors, la tendance voulait que 3,6 nourrissons sur 1 000 meurent avant un an (selon les chiffres de 2008), au lieu de 10 sur 1 000 en 1980 et 52 sur 1 000 en 1950.

Cette situation ne manque pas de faire réagir les institutions familiales et les associations de parents, qui s'étonnent du contraste entre le nombre croissant de naissances gémellaires et le manque d'attention des pouvoirs publics. «La réalité des chiffres légitime plus que jamais nos revendications, défend Paul Jabert, vice-président de la Fédération Jumeaux et plus, qui compte quelque 97 000 familles adhérentes. L'État doit prendre en compte la spécificité de ces foyers, car si le taux de 1,6 % est anecdo­tique aux yeux des politiques, il est très important en termes d'impact pour les familles.»

Les dernières «victoires» du monde associatif remontent à 2002 avec l'allongement de 11 à 18 jours du congé paternité et à 1994 avec l'allongement du congé maternité (34 semaines au lieu de 26). Aujourd'hui, les revendications portent sur l'harmonisation du suivi de ces grossesses, très inégal, selon les obstétriciens, quant à la fréquence des échographies, et sur l'accueil après la naissance. Avec les problèmes de prématurité impliqués par ces grossesses, les associations demandent aussi que l'aide à domicile soit favorisée, notamment «en harmonisant les politiques de caisse d'allocations familiales, qui, aléatoirement, peuvent aussi bien accorder l'aide d'une travailleuse familiale pour 80 heures que pour 200 heures, sans conditions de ressources», déplore Paul Jabert. Enfin, les parents demandent que des places prioritaires soient réservées en crèche. «Il est anormal que nous soyons contraints de prendre un congé parental faute de place ou parce que c'est trop cher», souligne Anne, maman de jumeaux. Elle préconise aussi que «les assistantes maternelles obtiennent des dérogations pour pouvoir garder quatre enfants au lieu de trois» quand des cas de gémellité se présentent.

Pour Marie-Noëlle Himbert, coauteur du Mystère des jumeaux (2) avec Nils Tavernier, et d'un «docu-fiction» qui, dans la même veine que la célèbre Odyssée de la vie, sera diffusé en septembre sur France 3, la gémellité devrait d'autant mieux capter l'intérêt général qu'elle ne concerne pas les seuls jumeaux. «Elle est un miroir de l'humanité, selon la journaliste. Elle revêt un aspect universel qui met en jeu des champs d'exploration très variés : la science, la philosophie, la parentalité, la psychologie, la relation à l'autre, l'amour, la haine, la fraternité… Bref, la connaissance de soi.»

(1) Population et sociétés, n° 360. (2) Éditions Perrin, 2009.

 

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Commentaires
L
Chez nous, des cas de gémellités héréditaires, du côté de Monsieur X et surtout du mien dont mon grand-père paternel.<br /> Les statistiques étaient en notre faveur, ma maman se moquait de moi avec Tif et Tondu mais il n'y avait qu'un seul petit bonhomme et j'en étais soulagée. La perspective de deux me faisait peur.<br /> A part tes enfants, je ne connais pas de cas de gémellité lié à un traitement médical. Je suppose qu'avec le temps, si.<br /> <br /> En tout cas, il existe un village breton où les jumeaux sont légions et se réunissent une fois par an. Aux informations régionales, nous n'y coupons jamais et j'aime bien les regarder. Des copies conformes et des copies "libres".
L
C'est vrai que j'en vois a tous les coins de rue des multiples !<br /> D'ailleurs vous êtes 2 familles avec jumeaux dans mon entourgae proche, et tous des Poissons d'ailleurs ;)<br /> Moi j'en voulais à la base, et j'eu presque pu car on en a dans la famille, mais apparement ca saute toujours une génération. Peut etre que le Crapaud en aura quand il sera en âge de quitter sa mèèère et de s'acoquiner avec une (vilaine fille qui m'enlèvera mon bébé d'amour) jeune demoiselle ! ;)
C
oui mais c est une tres tres belle aventure!<br /> moi je n ai pas du gerer ces moments d attentes du test positif...comme nous l a dit le medecin nous etions tres compatibles! pauline j ai attendu 5 mois pour le premier+ et tim...un mois....
M
caro, si. je suis revenue sur cette odyssée dans mon petit billet suite à ton message. je me suis rendue compte que je n'avais pas consigné ça encore, voilà l'occasion
C
hier apres midi, on a ete en belgique, et sur 20m on a vu deux pairs de jumeaux...<br /> mais te concernant, tu n as pas procreer si tardivement (lhistoire des 2 ovules en meme temps, moi j ai lu que cela arrivait plus apres 35 ans) tu n as pas ete assisté medicalement(?), par contre tu as des jumeaux dans la famille...<br /> le caddie j y penserai a chaque fois que j irai!
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