American Gods, Neil Gaiman
Concernant le roman:" En sortant de prison, Ombre apprend la mort de sa femme et de son
meilleur ami dans un accident de voiture. À bord de l'avion qui le
ramène chez lui, il se fait embaucher comme garde du corps par un
étrange personnage dénommé Voyageur (Mr Wednesday dans l'original :
Ombre a rencontré ce personnage un mercredi et en anglais le mot veut
dire Jour de Wotan, ou Odin) qui l'entraîne dans un long périple à
travers les Etats Unis Ombre découvre bientôt que Voyageur n'est autre que l'ancien dieu nordique Odinqui tente de rallier à sa cause les autres anciens dieux et quelques
personnages folkloriques afin de mener une guerre sans merci aux
divinités plus récentes de l'Amérique que sont la voiture, internet, latélévision et les médias.
Paru aux Etats Unis en 2001, American Gods
s'inscrit dans un travail plus large sur les mythologies et les
folklores déjà amorcé dans la bande dessinée de Neil Gaiman intitulée The Sandman (1989-1996). Le personnage de Johnny Appleseed est par exemple déjà présent dans The Sandman. American gods est un roman fantastique qui fait quelques emprunts au conte philosophique (avec des personnages
souvent métaphoriques) et au genre plus cinématographique du road movie
décrivant le long périple du héros dénommé Ombre à travers une grande
partie du territoire américain. Le périple géographique d'Ombre est
doublé d'une quête de l'identité, d'un travail d'introspection sur son
propre passé et d'une longue réflexion sur l'Amérique contemporaine. L'éditeur français "diable vauvert" parle également de « fantastique rock » pour définir le genre d' American Gods." (source)
Concernant ma lecture du roman: La route a été longue et le voyage parfois laborieux. J'avais déjà abondonné la lecture de ce livre au bout d'un centaine de pages il y a un an ou peut être deux, et puis le receuil de nouvellles de l'auteur dans lequel j'ai découvert le personnage de Shadow m'a donné envie de m'y lancer à nouveau depuis le début me disant que c'était peut être le cadre, les circonstances ou la saison qui ne se prêtaient pas à sa lecture à ce moment là. Il m'a fallu un mois pour arriver au bout de l'histoire mais alors que je viens juste de refermer le livre, je ne regrette pas d'avoir persévéré. Je m'y suis perdue parfois, j'ai trouvé la route tortueuse mais le cadre est fourni, les idées riches, et les mots sonnent et résonnent jusqu'à une certaine fome de poèsie parfois, très "Neil Gaiman". Je reste partagée toutefois et plus réservée sur certaines longeurs peut être.